La Gazette du Jour

Dommage, mais vrai.

Mes griefs :

• Une prestation déplorable lors d'une demande de garde de courrier l'été dernier. Un courrier non seulement pas gardé mais débordant de ma boîte aux lettres littéralement forcée par le facteur, presque cassée, heureusement que j'ai des voisins secourables qui ont récupéré mon courrier déposé de force alors qu'il aurait dû être intégralement gardé par la Poste.
Réclamation faite, qui aurait dû me valoir sinon des excuses, au moins le remboursement de la prestation payée, c'était dans le contrat.
Silence radio sur ma réclamation. Mauvais point.

• Ces temps-ci, je ne reçois mes magazines que trois fois sur quatre. Au bout de vingt fois, comprenez-moi... ça agace.
"Est-ce la faute à la Poste", me direz-vous ?
Oui, c'est de leur faute, car depuis quelques mois il leur arrive de laisser les magazines en vrac dans l'entrée au lieu de les distribuer dans les boîtes aux lettres individuelles. Pas le temps de le faire. Alors forcément, bah c'est humain, tout l'immeuble se sert dans vos revues.

• En ce moment, je trouve tout le temps dans ma boîte du courrier destiné à d'autres personnes de l'immeuble, dont le nom n'a strictement rien à voir avec le mien. Même pas "Dugland" avec "Zigouigoui", voyez.

• Et puis, ils ne sonnent plus à l'interphone quand ils ont un colis à vous livrer. L'ont-ils d'ailleurs sur eux, le colis ? Pas sûr, ils font bien mieux de vous laisser un récépissé. Quarante récépissés à laisser dans ma rue, ça coûte zéro camionnette, faut les comprendre.

Alors voilà. Aujourd'hui, pour la première fois, j'ai renoncé à la livraison par la Poste — tout comme j'ai renoncé aux transports SNCF il y a vingt ans à cause des grèves récurrentes, sniff.

Il se trouve que j'avais un colis relativement encombrant à me faire livrer, d'une quinzaine de kilos. Et que la Poste demande 1 € de plus que son concurrent pour, je le sais d'ores et déjà, ne pas me livrer à domicile mais m'obliger à me déplacer à mon bureau de poste pour récupérer mon colis.
Alors, n'écoutant que mon intérêt personnel (et c'est de cela que crèveront toutes les boîtes publiques obligées de s'assujettir aux contraintes de rentabilité du privé), je suis allée... ailleurs ! Chez le concurrent proposé en choix alternatif par mon bon de commande.
Là où je serai livrée chez moi, une sécurité dont je suis absolument certaine avec d'autres prestataires que la Poste.

C'est moche de laisser tomber ma Poste chérie oui, je sais.
Mais être livrée à domicile, c'est cela ma condition sine qua non.
Payer un euro de plus pour soutenir la Poste, je l'aurais fait. Mille fois.
Mais je l'aurais fait pour le même service qu'auparavant : être livrée chez moi, effectivement et sincèrement ! Et non pas découvrir des bordereaux de passage mensongers ("Absent"), alors que j'étais chez moi à attendre assidûment un produit... très attendu.

Qu'ils y réfléchissent un peu, nos chers énarques amoureux de la concurrence pure et dure entre entreprises privées — énarques que j'embrasse bien sûr parce que je suis polie.


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Mots-clés : poste, agacement

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