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Bientôt le mois du déménagement !

Par caroline • sentiments perso • Jeudi 14/06/2012 • Version imprimable

déménagement

Juillet, c'est connu, c'est le mois où l'on bouge !

Des familles transplantées de ville en ville, il y en a plein. Il faut être mobile, de nos jours... Ma foi, tant mieux pour les déménageurs.


Aujourd'hui, tout de même, je me demande si c'est si bien que ça, de faire déménager des enfants très souvent pour leur faire épouser la mobilité de leurs parents. (Encore heureux qu'on ne les abandonne pas en pleine forêt, remarquez !)

Leur couper leurs racines et leur dire : "Allez, ne te plains pas, c'est changer pour un mieux, d'autres enfants sont tellement moins bien lotis que toi !"

Avant, je croyais que j'aimais déménager. Vraiment, j'y ai cru : pour moi, tout quitter du jour au lendemain, c'était le même bonheur qu'entamer chaque page de droite du cahier. "Allez, on oublie tout et on recommence !" On va reconstruire sur du pur, du beau, du solide. Du NOUVEAU.

Foutaise ou vrai espoir ?

Du "nouveau" tout le temps, est-ce que ça permet d'avoir des racines ? Est-ce qu'on s'attache sincèrement à quelque chose ou à quelqu'un, après avoir aimé être déraciné tout le temps ?
Je me pose juste la question. Chacun a sa propre réponse, c'est très personnel.

Mais maintenant, sur mon CV, je peux vous garantir que je ne mets plus dans mes qualités : "adaptabilité". Pour les chasseurs de tête, ça rime peut-être avec autonomie. Avec efficacité. Avec sens de l'aventure.

Et pour moi alors ? Allez savoir...

Quand on est conditionné à faire du nouveau tout le temps, on peut y trouver un grand plaisir, voilà ce que j'en dis aujourd'hui ! Mais quand on n'y est plus obligé... rien n'interdit de se poser la question de savoir si c'était tellement un bien que ça.

Si les circonstances imposent ce rythme à des enfants, il me semble bon de discuter sérieusement avec eux des conséquences que cela peut avoir sur leur façon de voir la vie. Le risque, c'est celui de conditionner certains d'entre eux à toujours aller voir ailleurs dès la première difficulté, à toujours mettre leurs espoirs dans les ruptures et dans la nouveauté, à adopter la politique de la terre brûlée et du je m'en fous bien de ce qui se passera après moi, au lieu de les intéresser à analyser et résoudre leurs problèmes sur place, avec les gens d'aujourd'hui, ici et maintenant — quitte à prendre le risque affreux de s'attacher... ;-)


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